Il vise à financer des projets de recherche qui apporteront des connaissances à court terme en lien avec la crise actuelle, et répondant aux cinq priorités de recherche :
Etude des réservoirs animaux : identification des espèces responsables du spill-over en pays endémiques (rongeurs, chauve-souris, primates non-humains, …), risque et prévention du spill-back en pays avec foyers épidémiques récents (animaux de compagnie, faune locale, …).
Développement de méthodes diagnostiques adaptées : moléculaires, sérologiques, chez l’homme et l’animal.
Dynamique de circulation du virus (chez l’animal et chez l’homme) et modes de transmission interhumaine : séroprévalence, transmission sexuelle, transmission par gouttelettes, persistance du virus dans les fluides biologiques, étude de la contagiosité (durée), étude de modélisation afin d’anticiper et orienter les politiques de santé publique.
Histoire naturelle et physiopathologie de l’infection : interactions virus/hôtes, pathogénèse, études de virulence (rôle des mutations dans la pathogénèse), études de la réponse immunitaire.
Etudes en sciences humaines et sociales notamment dans les populations les plus exposées : analyse de la perception et de la compréhension de l’infection, déterminants socio-environnementaux de l’exposition, prévention et sensibilisation pour les populations exposées, perception et sensibilisation aux mesures barrières, analyse des dynamiques de mobilisations collectives, logiques de la réponse des pouvoirs publics.
Les projets interdisciplinaires, et incluant des représentants des associations de patients sont encouragés.
Les projets collaboratifs ciblant les pays à revenus faibles et intermédiaires sont éligibles.
Les projets plus larges visant à la préparation aux futures émergences et réémergences seront inscrits dans le cadre des prochains appels à projets qui seront lancés par l’ANRS | MIE.
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